dimanche 28 août 2011

Droit, Usage, respect et protection des individus


Si  la direction spontanée de l’évolution est l’entropie, ce que nous constatons actuellement est dans le sens de l’histoire.

Nous pressentons les risques de certaines pratiques, au nom du progrès et des intérêts à court terme, nous nous précipitons vers les gouffres que nous apercevons.

Que nos réflexions s’orientent vers la technologie, la sociologie, la politique, l’économie, la philosophie, nous rencontrons un avenir proche plein de bonnes intentions qui se délitent à des rythmes plus ou moins rapides suivant les sujets pour aboutir à des visions apocalyptiques.

Nos besoins énergétiques satisfaits par des moyens  à court terme,  le saccage de certaines ressources  sans tenir compte de l’avenir. La déstabilisation d’équilibres sociaux sans tenir compte des évolutions probables. La confusion entre la recherche du savoir et l’exploitation commerciale des découvertes biologiques, les perspectives édulcorées  qui deviennent des mensonges de plus en plus grossiers.  En cette période de retour de vacances  nous pouvons nous remémorer les perceptions  ressenties dans nos voyages, nos sentiments de bien être devant des cadres de vie préservés, nous étions heureux.

Au non de la santé publique, on prélève de nouvelles taxes, pour protéger le superflu de quelques milliers d’individus inconscients du mal qu’ils génèrent, on bafoue les règles fondatrices de notre société.  N’oublions pas que nous sommes sur le même bateau !

Nous avons plusieurs fois constaté les nuisances des principes financiers  que l’on prône, qu’importe, nous  nous enfonçons.  Les états régaliens basés sur la légitimité nationale sont ébranlés sans qu’une voix s’élève.  La signification de certaines informations semble  ignorée. Que des états/nations ne soient plus crédibles, que l’on doute de la viabilité de l’avenir montre notre vieillissement, notre société est moribonde. Nous en sommes arrivés à taxer les sodas ! Nous avons vendu les bijoux de famille,  le sens égrillard de cette expression se retrouve dans l’expression de Saint Exupery  « des hommes admirablement bien châtrés », mais l’aspect économique est aussi  réel dans les soit disant privatisation qui ne sont que l’aveu de notre échec en nous replongeant dans une barbarie. Le temps des principauté du haut moyen âge est revenu ! Droits de passage quasiment systématique pour se déplacer, droits de cuissage  en voie de rétablissement, l’arrogance du sourire de certaines personnes le montre sans équivoque.

Ces exemples se retrouvent  dans les aspects de l’éducation. Je ne parlerai pas de la scolarité, mais de l’éducation sociale.

Les exemples que les médias nous proposent sont rarement édifiants. La vénalité et le mauvais goût sont portés en exemple, l’arrogance et l’égoïsme sont les valeurs de références.

Même dans les domaines de l’art la brutalité est considérée comme une valeur positive, « art brut » est une « école » au risque de déprécier le concept d’école.

Notre ambiguïté face aux religions, laïcité exprimée et tentative utilisation de certaines religions pour fédérer certaines populations, retour des pratiques  du début des sociétés  religieuses archaïques au détriment d’une unité nationale, diviser pour régner. L’absence de conscience supérieure nous ferme au syncrétisme que l’accélération du métissage des populations  nécessite. S’il est difficile de créer l’union d’un peuple qui dispose de 350 fromages, l’absence d’une volonté œcuménique ne peut que nous  conduire à des guerres de religions, les différences sont une richesse qu’il faut gérer.

Ce premier message est une présentation de mon état d’esprit. Je souhaite utiliser cette tribune pour m’exprimer d’une façon que j’espère indépendante malgré la qualité des pressions que l’on subit chaque jour de la part de certains groupes d’influence.